‘Atâ’ a dit : « Je me rendis un jour en compagnie de ‘Ubayd Ibn ‘Umayr auprès de ‘Âisha . – “Informe-nous de ce que tu as vu de plus merveilleux chez l’Envoyé d’Allah -aleyhi salat wa salam-” », dit Ibn ‘Umayr. Elle se tut un instant puis dit : “Une nuit, il me dit : “Laisse-moi rendre culte à mon Seigneur cette nuit”. – “Par Allah ! J’aime ta proximité, et j’aime ce qui te rend heureux”, répondis-je. Il se leva et fit ses ablutions. Après quoi, il accomplit la prière et pleura au point de mouiller son giron, puis sa barbe, puis le sol. Ensuite, Bilâl vint lui annoncer l’imminence de la prière du matin. Le voyant pleurer, celui-ci lui demanda : “Ô Messager d’Allah ! Qu’est-ce qui te fait pleurer alors qu’Allah a pardonné tes fautes passées et futures ?” – “Ô Bilâl ! Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant ? Un verset me fut révélé cette nuit, malheur à celui qui le lit et ne pleure pas : {En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence} إِنَّ فِى خَلۡقِ ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَٱخۡتِلَـٰفِ ٱلَّيۡلِ وَٱلنَّہَارِ لَأَيَـٰتٍ۬ لِّأُوْلِى ٱلۡأَلۡبَـٰبِ [Coran, 3 ~ 190] » [Ibn Hibbân dans son Sahîh n° 620 ; authentifié par al-Albânî]