Le Prophète -aleyhi salat wa salam- a dit : « Le plus aimé des gens auprès d’Allah est le plus utile d’entre eux, le plus aimé des actes auprès d’Allah est le bonheur que l’on procure à un musulman, le souci dont on le soulage, une dette que l’on rembourse à sa place, ou sa faim que l’on repousse. Rester avec mon frère pour l’aider dans une affaire m’est préférable que de faire la retraite pieuse à la mosquée durant un mois. Quiconque contient sa colère, Allah cachera ses défauts, quiconque refoule son ressentiment – alors que s’il voulait il s’y prêterait – Allah emplira son coeur de satisfaction au Jour de la Résurrection, quiconque apporte son aide à son frère musulman dans une affaire jusqu’à sa concrétisation, Allah, pureté à Lui, affermira ses pas au Jour où les pas glisseront. Enfin, le mauvais comportement corrompt l’acte tel le vinaigre qui fait tourner le miel » [Rapporté par al-Tabarânî dans al-Kabîr t.12 p.346] Le simple fait d’aider son frère dans une affaire, souvent ne demandant guère plus d’une demi-heure, octroie la récompense d’une retraite pieuse d’un mois. Imagine comme il faudrait lutter contre son ego si l’on voulait accomplir une retraite pieuse d’un mois entier, sans oublier toutes les affaires privées qu’on devrait délaisser, et rester cloîtré à la mosquée durant trente jours soit à évoquer Allah, soit en prosternation, soit à réciter le Coran. Néanmoins, durant quelques minutes que l’on accorde à son frère pour l’aider, il sera inscrit dans notre livre des comptes une retraite pieuse longue de plusieurs années.