A ceux qui agissent en bien est réservée la meilleure (récompense) et même davantage. Nulle fumée noircissante, nul avilissement ne couvriront leurs visages. Ceux-là sont les gens du Paradis, où ils demeureront éternellement لِّلَّذِينَ أَحۡسَنُواْ ٱلۡحُسۡنَىٰ وَزِيَادَةٌ۬‌ۖ وَلَا يَرۡهَقُ وُجُوهَهُمۡ قَتَرٌ۬ وَلَا ذِلَّةٌ‌ۚ أُوْلَـٰٓٮِٕكَ أَصۡحَـٰبُ ٱلۡجَنَّةِ‌ۖ هُمۡ فِيہَا خَـٰلِدُونَ [Coran, Yunus ~ 26] Parmi les sublimes fruits de la bienfaisance, en ce bas monde, on relève la satisfaction et la bonne humeur du serviteur ainsi que la sérénité de son coeur. C’est la raison pour laquelle l’érudit Ibn al-Qayyim explique, dans un admirable passage, que l’une des causes de la bonne humeur a trait à « la bienfaisance envers les créatures, à travers l’aide, dans la mesure du possible ; par la richesse dont on dispose et le statut social qu’on occupe, mais aussi à travers l’intervention personnelle pour porter assistance à son prochain, de différentes manières. En effet, le bienfaiteur généreux est la personne la plus satisfaite, la plus bienveillante et la plus paisible. En revanche, l’avare qui ne manifeste aucune preuve de bonté, est l’être le plus anxieux, le plus misérable dans la vie et le plus soucieux.