« Un homme décida : “Je ferai assurément l’aumône cette nuit !” Il sortit avec son aumône et la remit [sans le savoir] entre les mains d’une fornicatrice. Au matin, on se mit à parler : “Cette nuit, une fornicatrice a reçu l’aumône !” L’homme s’exclama : “Ô Allah ! Loué sois-Tu que ce fut une fornicatrice ! Je ferai assurément l’aumône !” Ainsi, il sortit avec son aumône qu’il remit entre les mains d’un riche [sans le savoir]. Au matin, on se mit à parler : “Un riche a reçu l’aumône !” L’homme s’exclama : “Ô Allah ! Loué sois-Tu que ce fut un riche ! Je ferai assurément l’aumône !” Ainsi, il s’en alla avec son aumône qu’il remit entre les mains d’un voleur [sans le savoir]. Au matin, on se mit à parler : “Un voleur a reçu l’aumône !” L’homme dit : “Ô Allah ! Loué sois-Tu que ce furent une fornicatrice, un riche et un voleur !” On vint alors lui apprendre [en songe] : “Ton aumône a certes été acceptée. Quant à la fornicatrice, peut-être y trouvera-t-elle la chasteté qui la dissuadera de la fornication ? Peut-être le riche y verra-t-il une leçon et dépensera-t-il de ce qu’Allah lui a donné ? Peut-être le voleur y trouvera-t-il la suffisance grâce à laquelle il renoncera au vol ?” » {Sahih Muslim ~ n°2362 ~ éditions al hadith} -AQ-