Allah a commandé à Ses serviteurs de procéder à leur examen de conscience, Il dit : {Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu’elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; [Allah] leur a fait alors oublier leurs propres personnes ; ceux-là sont les pervers} يَـٰٓأَيُّہَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَلۡتَنظُرۡ نَفۡسٌ۬ مَّا قَدَّمَتۡ لِغَدٍ۬‌ۖ وَٱتَّقُواْ ٱللَّهَ‌ۚ إِنَّ ٱللَّهَ خَبِيرُۢ بِمَا تَعۡمَلُونَ وَلَا تَكُونُواْ كَٱلَّذِينَ نَسُواْ ٱللَّهَ فَأَنسَٮٰهُمۡ أَنفُسَہُمۡ‌ۚ أُوْلَـٰٓٮِٕكَ هُمُ ٱلۡفَـٰسِقُونَ Coran, 59 : 18 – 19 Dans son commentaire de ce verset, Ibn al-Sa‘dî a dit : « Allah ordonne à Ses serviteurs croyants de se conformer à ce que la foi exige comme piété en secret, en public et dans toute circonstance. Il leur enjoint d’observer les commandements, les prescriptions et les limites qu’Il leur a fixés, et de faire leur autocritique pour distinguer les actions qui lui apporteront bénéfice de celles qui leur nuiront le jour de la Résurrection. Lorsque le serviteur met l’au- delà en point de mire, comme direction pour son coeur et qu’il lui alloue de l’importance, il s’évertue à multiplier les bonnes oeuvres qui y conduisent, et à purifier ses actions des freins et obstacles qui arrêtent son cheminement, y font obstruction ou l’en détournent. En outre, quand le serviteur a conscience qu’Allah sait ce qu’il accomplit, et qu’auprès de Lui, nul acte n’est ignoré, vain ou négligé, ceci l’incite à la constance et à l’application. Ce noble verset constitue un fondement de l’examen de conscience. Conformément à ce verset, il convient à l’être de faire son autocritique. S’il décèle un défaut, il lui appartient de le réparer en s’en abstenant, en faisant un repentir sincère, et en s’écartant des moyens qui y mènent. Et s’il trouve qu’il a des manquements dans l’observation de l’une des prescriptions d’Allah, il fait des efforts, implore l’aide de son Seigneur pour la parachever, la réparer et la perfectionner, tout en mesurant l’ampleur de ses manquements au regard des faveurs et grâces qu’Allah lui accorde, ce qui développe chez lui un sentiment de honte, sans aucun doute. {Extrait de La purification du coeur ~ éditions al hadith} -AQ-