Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous jeûne, qu’il se préserve des paroles obscènes et des cris, et si quelqu’un l’insulte ou l’agresse, qu’il dise : 'Je jeûne' » (Boukhari et Mouslim) La Charia ne se contente pas de l’aspect formel du jeûne, mais exige aussi de respecter son esprit. Elle interdit ainsi au musulman non seulement de manger, de boire et d’avoir des rapports charnels avec son épouse, mais aussi de faire tout ce qui s’oppose aux objectifs du jeûne, ou néglige sa raison profonde et ses enseignements. Par conséquent, elle impose au jeûneur la piété, les bonnes manières, la pudeur du langage et la chasteté de l’âme. « Celui qui ne renonce pas au mensonge et aux actes illicites qui en sont la conséquence, Allah n’a que faire de son renoncement à la nourriture et à la boisson » (Boukhari) ; « Combien de jeûneurs ne récoltent de leur jeûne que la soif » (al-Darâmî). Le jeûne, ce n’est pas seulement un ensemble d’interdictions, comme celles de la nourriture, des boissons, des propos obscènes, de la perversité et des disputes, mais aussi des ordres positifs comme celui de l’adoration, de la lecture du Coran, de l’évocation et de l’exaltation de la gloire d’Allah, le Très-Haut, ou de la piété et de la compassion. Car le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Une bonne action accomplie au mois de Ramadan est équivalente à l’accomplissement d’une obligation religieuse durant les autres mois. Une obligation religieuse accomplie au mois de Ramadan est équivalente à l’accomplissement de soixante-dix obligations religieuses durant les autres mois ». D’après Zayd al-Djuhanî, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Celui qui donne au jeûneur de quoi rompre son jeûne aura la même récompense que lui sans pour autant que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur » (al-Tirmidhî). Source : islamweb -AQ-